Dernière mise à jour le 18 novembre 2021
Thomas VDB est allé du journalisme (spécialité rock) à l’humour, via le cinéma et la radio. Il sera de passage à Tours en décembre 2021, ce qui devrait lui rappeler des souvenirs…
Il s’appelle Thomas Vandenberghe. Quand on est né dans la Somme, cela n’a rien d’anormal. Mais quand on veut inscrire son patronyme en haut des affiches, ça pose un problème. Alors, il se fait appeler Thomas VDB. Et, maintenant, il l’écrit sur pas mal d’affiches. Bien vu.

Thomas VDB est passé sur la scène de l’Espace Malraux il y a quelque temps. En décembre 2021, il sera sur celle du Grand Théâtre de Tours. On ne sait pas s’il y apportera sa baignoire (celle qui est sur l’affiche de son nouveau spectacle) mais on peut supposer qu’il la connaît déjà. Parce que le petit Vandenberghe est venu en Touraine à 14 ans et que c’est là qu’il a tout compris.
Classes tourangelles
D’abord lycéen à Chinon, Thomas est aussi devenu élève du conservatoire d’art dramatique de Tours. Un endroit que l’on connaît bien, à Entrée du Public pour l’avoir fréquenté bien avant lui.
À une époque lointaine (les plus anciens vont avoir l’œil humide), le concours avait lieu au Grand Théâtre et les cours se faisaient au sous-sol de la rue Jules Simon (aujourd’hui, c’est le fief de Jazz à Tours), dans une sorte de cave voûtée. À côté, il y avait les cours de percussions, trop bruyants pour s’installer au-dessus de la ligne de flottaison mais pas assez apparemment pour déranger les apprentis comédiens. Parmi eux, un certain Jacques Villeret, instantanément formidable dans le Sosie de L’Amphitryon de Molière. Paix à son âme et retour au présent.

À Tours, déjà adepte des activités multiples, Thomas Vandenberghe fréquentera le micro de Radio Béton et découvrira l’improvisation avec Jean-Louis Dumont et son Théâtre de l’Ante. C’est le premier qui le conduira à la capitale où il sera rédacteur en chef de Rock sound.
La fusion se fera pour son premier spectacle. Comédien, Thomas, devenu VDB, raconte son amour du rock et sa vie de journaliste dans En rock et en roll, son premier one-man-show (« Agréable, drôle, sincère et sans complaisance » dit de lui Le Monde). Fusion ou pas, il continue à chroniquer sur le rock (radio, télé…) et s’accroche au micro pour y jouer les humoristes, ce qu’il continue à faire aujourd’hui sur France-Inter.
Le souvenir de Tata
Ce serait lui faire injure de ne pas souligner qu’il fait aussi carrière de comédien (merci le conservatoire de Tours et Jean-Louis Dumont…) au cinéma et à la télé. Des productions tout de même plutôt souriantes où l’on trouve notamment Santa & Cie d’Alain Chabat, La ch’tite famille de Dany Boon et – ça va sortir – Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu de Guillaume Canet.

Son nouveau spectacle, Thomas VDB s’acclimate, plonge dans l’actualité, quand il ne l’anticipe pas. Présentation officielle : « J’ai grandi dans les années 80, une époque où on pensait encore que le pire était derrière nous. Je regardais Annie Cordy à la télé avec mes parents et je me disais “On est sains et saufs ! Si elle chante Tata Yoyo, y a pas de problème grave ! On risque pas de mourir tout de suite !”. Aujourd’hui, je regarde les infos et… »
Avec le mauvais procès fait à Tata Yoyo, Thomas VDB va pouvoir actualiser son texte.