Les Beaux Jours
sont au Plessis

Dernière mise à jour le 9 septembre 2024

Le Château du Plessis s’anime au fil du mois de juillet avec un festival au titre météorologique et beckettien. Ô les Beaux Jours occupe tous les week-ends, du 6 au 21 juillet 2024.

Beckett, on le sait, c’est l’absurde. Appeler un festival Ô Les Beaux Jours en pleine période d’été pourri, ça l’est un peu aussi. Cela dit, puisque c’est la cinquième saison que le Château du Plessis à La Riche le reçoit, on peut supposer qu’il y eut des années aux cieux plus favorables. Et puis Beckett écrit le titre avec un « Oh », et pas un « Ô ». Et il met un point d’exclamation. Pas là. Au Plessis, on met un « Ô » admiratif. Quand on vous dit que cela n’a rien à voir. Ce serait absurde.

Le festival est né dans une période de convalescence post-Covid. Il s’appelait En attendant les beaux jours, ce qui, finalement, conviendrait bien à l’édition 2024. Les fondateurs y voyaient « comme un espoir ». Ils avaient raison.

Ils ont remis ça après un second confinement. On avait tous envie de sortir, de se retrouver, et de faire la fête. Tous. La preuve : le festival a fait un carton. Et voici la cinquième édition.

Départ espagnol, en attendant la suite…

Comme nous ne sommes pas très courageux, nous ne recopierons pas l’ensemble du programme, que vous retrouverez ICI. Parce qu’il est long, touffu, dense, multiple, bref, superbe.

Ceux qui savent que José Manuel Cano-Lopez fait partie de l’équipe n’auront pas été étonnés de trouver du flamenco dès le premier week-end. Pour les festivités à venir, on comprendra que l’esprit du lieu (« Le Plessis, tiers lieu – commun culturel humaniste, partage une ressource commune, les arts, la culture, le bien vivre » proclame le fronton) impose une multitude de genres.

Après le flamenco, donc, le samedi 13 juillet sera folk, avec danse et concert, mais aussi balades découverte dans le parc et sorcières en vadrouille. Le lendemain, on fabriquera du papier, on apprendra à vieillir (bien) dans ses pantoufles avec la compagnie Voix-Off, on goûtera à l’aveugle et on se tapera un coq au vin républicain, puisque ce sera le 14 juillet, cocorico.

Cinoche, classique et platines

Le mercredi 17, on prolongera le week-end. Ce sera cinoche en plein air (si, si, on y croit) avec Kad Mérad et Une Belle équipe.

Les 20 et 21 juillet feront place à la musique, en faisant un sacré grand écart. Le samedi sera classique, avec l’Orchestre des jeunes du Centre. On le verra répéter, il jouera pour les tout-petits et il interprètera Paul Dukas et Tchaïkovski. Sans oublier une balade théâtrale avec les comédiens des ateliers ACA (Atelier de création artistique mêlant personnes valides et en situation de handicap) du Plessis. Entre autres choses, comme toujours.

L'OJC (Orchestre des jeunes du Centre) au plessis de La Riche pour le festival Ô les Beaux Jours. (Photo OJC)
L’OJC (Orchestre des jeunes du Centre) n’a pas peur de prendre l’air. (Photo OJC)

Le dimanche, ce sera toujours musique mais on changera de genre. Ô Les Beaux Jours offrira une carte blanche aux Îlots électroniques qui feront du bruit pour fêter leurs dix ans en invitant tout le monde à une teuf au pays des merveilles.

Ça fait envie, non ?

Tous les week-ends du mois de juillet 2024, au Château du Plessis, rue du Plessis à la Riche (Indre & Loire).
Le prix de l’entrée est libre mais on peut apporter son soutien (voir en bas du programme)…

Pour en savoir plus sur Le Plessis, c’est  ICI (1)

(1) Les suggestions de réservations données par Entrée du public ne sont que des informations destinées à aider nos lecteurs en les dirigeant vers des points de vente susceptibles de fournir les places correspondant à l’article publié.
D’autres possibilités existent, évidemment.
Entrée du public n’effectue aucune vente de billets par lui-même. Pour toute information concernant les places réservées (modifications, annulations…) vous devez vous retourner vers le vendeur auprès duquel vous avez pris vos places.